Vous êtes vous déjà demandé combien de fois vous avez cligné des yeux dans votre vie ? Combien de fois vous vous êtes mordus la langue, combien de chaussettes et d’épingles perdues, et surtout, combien de litres de dentifrice vous avez déjà avalé par inadvertance ?
Si la question parait triviale, elle pourrait prendre une autre dimension lorsqu’on s’intéresse à la composition d’un dentifrice traditionnel.
En effet, contrairement à un gel douche ou une crème, le dentifrice est, de manière même minime, ingéré, et surtout en contact d’une zone à l’équilibre complexe et fragile : la bouche ! Raison de plus pour passer sa liste INCI à la loupe 🙂
Quel est le rôle du dentifrice et du brossage?
Avant de s’intéresser à la composition d’un dentifrice, il faut avant tout comprendre son rôle ( hormis celui de te donner bonne haleine avant un date) : lorsque vous mangez, les bactéries naturellement présentes dans votre bouche transforment les aliments et particulièrement le sucre en acides qui attaquent l’émail. C’est ce qu’on appelle la plaque dentaire, qui doit être éliminée grâce à un brossage méticuleux et régulier. Si celle-ci n’est pas nettoyée, elle s’accumule, se minéralise et peut former du tartre. Elle sera donc à l’origine des caries, problèmes de gencives… et d’autres maladies que nous ne vous conseillons de ne pas rechercher dans google images.
Ainsi, le rôle du brossage (le plus important) est de nettoyer la bouche des dépôts de nourriture, celui du dentifrice est grossièrement de se débarrasser des bactéries et acides, tout en respectant votre écosystème buccal.
A ces fonctions de base, peuvent s’ajouter (un peu comme les options quand tu veux tuner ta voiture) celle de blanchir les dents grâce à des agents polissant, de protection des gencives sensibles…
Celui d’où l’ancêtre se composait d’une poudre de cendres et d’argile a aujourd’hui bien changé : à rayures, à paillettes, rose ou bleu, le dentifrice joue sur la sensorialité tout autant que sur ses actifs. A quel prix pour votre santé ? Quelles sont les ingrédients utilisés pour atteindre un tel résultat, et surtout, sont-elles dangereuses ?
Quelles sont les substances à éviter dans le dentifrice ?
Nous avons donc compilé les principales substances controversées, ou avérées dangereuses, présentes dans vos dentifrices (ils ne sont pas classés par ordre de toxicité, ça faisait juste plus organisé sous forme de liste) :
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Le dioxyde de titane
La dangerosité du dioxyde de titane est suspectée lorsqu’il est ingéré, inhalé, ou sous forme de NANO particules. Cela signifie que ces particules sont si fines qu’elles peuvent atteindre le cerveau en passant par le sang. Il est classé « cancérigène possible » par le Centre International de Recherche sur le Cancer. En cosmétique, il est autorisé en BIO ( il est surtout utilisé en filtre solaire) sous forme de MACRO particules, soit un état du dioxyde de titane trop gros pour pénétrer la barrière de la peau et le rendant donc inoffensif. Cependant, lorsqu’il s’agit des dentifrices, une étude récente de l’association « Agir pour l’environnement » démontre qu’il serait présent dans un tiers des dentifrice testés, même BIO ( le dioxyde de titane est autorisé par Ecocert , c’est donc au fabriquant de décider s’il veut en ajouter ou non). Son rôle ? Donner cet aspect blanc, opaque de la pâte. Un bénéfice produit bien faible lorsqu’on le compare aux potentiels dangers qu’il représente !
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Le triclosan
Le triclosan est un désinfectant souvent utilisé dans les gels douches, déodorants… Dans les dentifrices, il a un rôle antimicrobien, mais peut également être utilisé comme conservateur. Il est suspecté d’être cancérigène (pour être un peu original) et un perturbateur endocrinien. En effet, il peut être dangereux pour les femmes enceintes et pourrait provoquer des troubles du comportement chez les jeunes enfants, selon une étude de l’INSERM. Il peut également provoquer une antibiorésistance. Bref, il a tout d’un vrai bad guy.
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Les sulfates
Les fameux sulfates permettent, tant dans vos gels douches que dans vos dentifrices de faire mousser votre produit, ou d’épaissir la pâte. Le problème, c’est qu’il peut provoquer des irritations, des aphtes, et une sensation de sécheresse, et probablement être à l’origine d’ulcères lorsqu’il est ingéré. C’est également une catastrophe écologique, notamment pour les milieux aquatiques. Pour finir de vous convaincre, on le retrouve aussi des les pesticides et fongicides…
A l’attention de tous les novices de dentifrices BIO qui trouvent que ceux-ci ne mousse pas assez, vous savez maintenant que c’est BON signe : cela signifie que votre produit est sans sulfate !
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Les microplastiques, Polymère, Propylène Glicol …
Outre le fait qu’ils soient un désastre écologique (très durs à filtrer, très longs à se décomposer), ils ne sont en aucun cas indispensable à l’élaboration d’un dentifrice. On retrouve par exemple le microplastique dans les petites billes « polissantes » dans les dentifrices blancheurs. Le propylène glycol quand à lui est une huile minérale (faite à partir de pétrole donc), utilisé comme solvant, elle est considérée comme hautement toxique par l’EPA. Pour en savoir plus, on vous conseille par ailleurs cet article de Greenpeace sur les microplastiques .
Pour conclure, on peut trouver dans des ingrédients sains et responsables tout le nécessaire pour faire un dentifrice efficace !
C’est ce que nous nous sommes d’ailleurs efforcé de faire avec nos dentifrices BIO 99,5% d’origine naturelle sans dioxyde de titane, sans aluminium, sans triclosan,… Mais surtout 100% fait pour vous nettoyer efficacement les dents en respectant l’équilibre de votre bouche ! Et pour faire du bien pour la planète, optez pour une brosse à dents en bois, française et biodégradable.
Vous pouvez d’ailleurs retrouver le détail des compositions de MINTER IS COMING, dentifrice blancheur au citron BIO, ainsi que FRESH KISS , dentifrice protection au raisin BIO.
Si vous vous demandez quel dentifrice choisir pour un enfant, dirigez-vous vers notre dentifrice pour enfant bio.